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Belgitude : l’état d’esprit de la Belgique

La vie communautaire diffère évidemment d’une région à une autre. La culture est différente entre deux peuples et il faut parfois une immersion pour mieux comprendre certaines réalités. En effet, pour découvrir la vie en Belgique, il faut questionner des résidents de longue date ou nouveaux Belges. Grâce à leurs observations et réflexions sur la vie à Bruxelles et en Belgique, on a pu découvrir l’état d’esprit de la Belgique.

Qu’est-ce que la belgitude ?

La Belgitude n’a rien à voir avec le fait d’être belge. Il y a beaucoup de non-Belges qui aiment ce petit pays balayé par les vents et beaucoup de Belges qui préféreraient qu’il disparaisse de la carte. Il s’agit plutôt de ce sentiment étrange de vivre dans un endroit qui est clairement un État, mais pas tout à fait un pays.

La Belgitude est un sentiment d’ambiguïté quasi permanent. Le moment gênant où l’on ne sait pas dans quelle langue dire bonjour quand on rencontre quelqu’un. Le « normalement » d’un policier qui vous dit que la chose louche que vous venez de faire n’est pas autorisée, mais que vous le ferez cette fois-ci. Et les panneaux routiers indiquant votre destination dans les deux sens. Si vous désirez avoir plus d’informations sur l’actualité en Belgique, cliquez sur infolocale.be.

Un monde plein d’ambiguïté ?

Belgitude, c’est aussi vivre dans un pays qui a élevé le surréalisme non seulement au rang de forme d’art, mais aussi de mode de vie. Après tout, c’est un pays où un ancien premier ministre (Yves Leterme) a entonné La Marseillaise au lieu de La Brabançonne lorsqu’un journaliste de la télévision lui a demandé de chanter l’hymne national le jour de la fête nationale belge. C’est un pays où l’on peut pisser contre les murs des églises, mais où les magasins ne sont pas ouverts le dimanche. Et c’est un pays qui a déjà offert aux journalistes des chocolats érotiques et des gnomes en plâtre non peints pour célébrer sa présidence tournante de l’UE.

Un fort état d’esprit

La belgitude, c’est rester magnifiquement détendu avec toute cette ambiguïté et cette bizarrerie, comme si c’était la chose la plus normale du monde. « Le zen belge : une capacité à faire face à un mode de vie parfois inquiétant, parfois merveilleux, mais toujours bizarre ».

En effet, les Belges, contrairement à la plupart de leurs voisins, n’ont guère de temps pour le faste et se délectent de l’autodérision. Le monument le plus célèbre du pays, le Manneken Pis, se moque littéralement de tout. Et le nouveau passeport belge présente des dessins des Schtroumpfs, de Tintin et de Lucky Luke au lieu de sommets vertigineux et de cathédrales gothiques.

Vue de l’extérieur, Bruxelles par exemple semble compliquée à vivre. Mais la réalité est qu’elle est une ville où peu de gens veulent venir, mais que personne ne veut quitter.